C’est dans le plus grand respect des Hommes et de la nature, qu’Umòja vient de lancer une nouvelle collection de sneakers “Maji” en édition limitée. Les 300 unités, au style vintage inspiré des années 90, sont déclinées en six couleurs et désormais disponibles sur le site de la marque.
Soucieux de faire perdurer des savoirs-faire en conjuguant tradition et modernité, les fondateurs d’Umòja, Lancine Koulibaly et Dieuveil Ngoubon, ont choisi de confier le design et les fabrication des couleurs de la collection à une association de femmes artisanes du Burkina Faso,“ADAJA”, avec pour objectif de mettre en valeur leur créativité.
“Maji”, le nom de cette collection exclusive, signifie “eau” en swahali. Hommage à une période de raréfaction des ressources pour une production raisonnée.
“Nous produisons ce qui est nécessaire, en respectant les ressources naturelles, les artisans et la philosophie du projet.”
Lancine Koulibali et Dieuveil Ngoubon
Une production au rythme de la nature
Depuis 2019, Lancine et Dieuveil sont installés au Burkina Faso, près de ces artisanes pour comprendre leur quotidien, leur difficulté et leur savoir-faire. De la culture des matières premières, à l’ennoblissement jusqu’au produit fini, elles constituent le premier maillon de la chaîne. Et d’après l’ONG Care, le secteur textile mundial est composé de 85 pour cent de femmes. Paradoxalement, ce sont elles les plus victimes de toutes formes d’inégalité.
Pour Umòja, la production de sneakers s’effectue en séries limitées, au rythme des artisans et de la nature pour pouvoir y puiser ses ressources comme le coton bio et les matières minérales et végétales pour la teinture.
“Nous créons des produits en tenant compte de toutes les étapes de leur cycle: leur conception à leur fin de vie pour collaborer davantage avec la nature.”
Chaque modèle est disponible au prix de 180 euros sur le site umoja-shoes.com
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Crédit photos : Umòja.
