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Article sponsorisé

Kévin Lubiku est le cadet d’une famille de six enfants. Né à Paris, dans le 18e arrondissement, il vient de fêter ses trente ans. L’an dernier, il a lancé sa propre marque, Panamien, avec laquelle il propose des chaussettes à thèmes, colorées et éthiques. Zoom sur cette nouvelle marque dynamique et en pleine croissance.

Marché des Enfants Rouges / Panamien

Quel a été votre parcours ?

A la fin de mes études en logistique, je suis parti travailler à Casablanca pour un grand groupe aéronautique français. C’est à cette période que l’idée d’entreprendre germait en moi. D’ailleurs, dès 2018, je déposais la marque Panamien à l’INPI car je savais que j’allais un jour créer mon propre label. Concernant le nom, je voulais qu’il puisse raconter mon histoire, sans pour autant utiliser mon propre nom de famille. Je voulais aussi que les gens puissent facilement s’identifier à la marque. Avec Panamien, je pense que le pari est réussi. 

Après un séjour de sept mois en Australie, j’ai intégré le Mastère Spécialisé Innover et Entreprendre de l’ESCP Business School en 2019. L’année suivante, je devenais responsable de la logistique et des opérations d’une marque française de culottes menstruelles. Et l’an dernier, je décidais de lancer Panamien.

Comment êtes-vous arrivé dans la mode éthique ?

C’est avant tout la mode qui m’appelait fortement. J’ai un esprit très cartésien, mais je suis aussi très curieux et créatif. Je m’intéresse à beaucoup de choses. Je suis autant intéressé par les arts, que par le design, l’écologie, le marketing, ou encore l’innovation ; et surtout je voulais répondre à un besoin. En fonction du contexte et du moment de la journée, tout le monde s’habille. Du moins dans nos sociétés. La mode permet de répondre à ce besoin. De plus, elle est à la croisée des chemins de plusieurs industries créatives. 

Aussi, créer une mode de façon éthique me semble tout naturel. C’est exactement de cette manière que l’on devrait faire les choses ; bien. Et pas autrement. Le terme « mode éthique » ne devrait même pas exister, car son contraire ne le devrait pas non plus. 

Cette éthique, justement, me vient sans doute de ma propre bienveillance, l’une des trois valeurs portées par Panamien. 

Rue de l’Échiquier / Panamien

Quelles sont les deux autres valeurs ?

Depuis le lancement de la marque Panamien en 2022 et de Panamien Creatives, la société derrière la marque, en janvier 2023, nos valeurs reposent sur le respect, la bienveillance et le partage. Elles font peut-être sourire, car évidentes, mais si elles étaient adoptées, aussi simples soient-elles, ces valeurs permettraient de nous unir. On sait à quel point l’union fait la force. 

Pour faire un parallèle avec ma ville natale que je chéris tant, Paris n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle s’unit avec ses couronnes ; la Petite Couronne et la Grande Couronne. En effet, beaucoup de choses associées à la splendeur et au rayonnement de Paris ne se trouvent pas à Paris. HEC Paris, Disneyland Paris, le Stade de France, par exemple, et j’en passe. Ainsi, au travers de cette marque, Panamien, j’aimerais réussir à fédérer et unir des gens du monde entier, et d’horizons différentes, autour d’un territoire qui m’est cher. 

Colombes / Panamien.

Que représente la ville de Paris pour vous aujourd’hui ?

Paris est la ville qui a nourrit mon enfance, dans tous les sens du terme, au sens propre comme au figuré. Je me souviens même être allé en colonie de vacances à Paris. Ceci n’est pas une blague ! 

Plus sérieusement, après avoir vécu dans plusieurs pays étrangers, Paris est aujourd’hui la ville dans laquelle je me sens le mieux. 

“Je dois beaucoup à cette ville, et j’aimerais le lui rendre.” 

Vous voyez ces fameuses casquettes sur lesquelles sont brodées les lettres LA et NY, en référence aux franchises de base-ball des Los Angeles Dodgers et des New-York Yankees ?  Ces lettres sont devenues les emblèmes de ces villes reconnaissables en un clin d’œil. Ces emblèmes sont fièrement arborés par certains habitants de ces deux villes qui ont un sentiment d’appartenance, mais aussi par des touristes en quête d’un souvenir, ou encore, par tout un chacun qui donne à ce signe distinctif une signification personnelle.  Et si désormais Paris, capitale de la mode, avait aussi son emblème ? 

Quels types de produits proposez-vous et quel est votre public ?

J’aspire à ce que Panamien devienne une grande maison de mode parisienne, mais je commence petit et par le bas, au sens propre du terme ! Pour le moment, nous proposons des chaussettes. 

Chaque modèle de chaussettes, par sa couleur, ses motifs, ou ses imprimés, fait référence à une artère, un monument, un lieu de Paris, ou une ville du Grand Paris. Chaque paire de chaussettes porte alors le nom de l’endroit qu’elle met en lumière.  Ces chaussettes s’adressent, avant tout, à quiconque veut habiller son mode de locomotion premier : ses pieds. Elles s’adressent également à quiconque veut partir à la découverte du Grand Paris, de façon ludique et avec fantaisie ; et à quiconque prône les produits bien faits. (Ayant des) bienfaits, j’ai même envie de dire… 

Rue des Mauvais Garçons / Panamien.

Où fabriquez-vous vos produits et quelles matières utilisez-vous ?

Nous avons donc essayé de bien faire, de bien produire. 

Comme les chaussettes conventionnelles se trouent généralement à force d’usage, nous avons opté pour le chanvre, réputé pour sa résistance depuis des siècles. Aussi considérée comme la fibre millénaire et naturelle la plus écologique et durable de la planète.

Le chanvre a été mélangé avec du Tencel, une fibre artificielle cette fois, mais écologique, connue et reconnue pour sa douceur et ses propriétés antibactériennes. 

Ainsi, notre fil à tricoter, mélangeant Tencel et chanvre est fabriqué au Portugal. Une fois fabriqué, le fil est teint à Roubaix, en France. Le fil passe alors entre les mains expertes de Corinne et de son mari Antonio, afin d’être tricoté dans l’un des derniers bastions de la chaussette française, situé dans l’Aube, non loin de Troyes. 

Hormis le savoir-faire textile historique de ces régions françaises, nous faisons produire dans ces endroits car, pour le moment, nous fournissons uniquement des clients en France métropolitaine. Mais si demain nous devions fournir le marché américain, pourquoi ne pas faire produire en Guyane, ou en Nouvelle-Calédonie pour fournir la région Asie-Océanie ; ou encore, pourquoi ne pas faire fabriquer à l’Ile de la Réunion si nous devions fournir le continent sud-africain ? J’y réfléchis, c’est une idée comme une autre. Cela permettrait de fabriquer français au plus près des différents bassins de consommation mondiaux. 

Rue de la Comète / Panamien.

Comment distribuez-vous vos collections ? 

Pour le moment, nos collections sont exclusivement distribuées sur notre site internet, panamien.com. Nous avons également réalisé un premier popup au début de l’été. L’idée étant d’aller rapidement vers de la distribution physique. 

Vous allez bientôt participer au salon Who’s Next. Quelles sont vos attentes ?

C’est dans cette démarche que nous participons au salon Who’s Next, qui se tiendra au Parc des Expositions de la porte de Versailles, du 2 au 4 septembre prochain. 

Mon attente principale durant ce salon est de nouer des partenariats avec des acteurs français et étrangers de la mode et de l’habillement « retail », partageant les mêmes valeurs que Panamien. 

 En d’autres termes, j’aimerais faire comprendre au monde entier que Panamien est bel et bien une « perle » ! 

Rue des Rosiers / Panamien.

Quels sont vos projets avec Panamien ?

Mon but est de vêtir l’être humain, des pieds à la tête. Et de bien le faire. 

Avec Panamien, je souhaite créer un emblème. Celui d’un monde durable et d’une mode intemporelle. Cela sonne comme une utopie, mais les rêves sont faits pour devenir réalité. Avec Panamien, nous imaginons dès aujourd’hui les plus belles créations de demain. 

Photos : Panamien.

Aller sur le site de Panamien

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