Aujourd’hui, nombreuses sont les alternatives éco-responsables et durables convoitées par les marques de mode et notamment les Maisons de luxe. À l’occasion de la Journée de la Terre, LVMH, Fendi, l’Imperial College de Londres et Central Saint Martins, Université des Arts de Londres (UAL), ont annoncé une collaboration stratégique exploitant le potentiel de la recherche universitaire en design-science pour prototyper de nouveaux biotextiles. Cette initiative de recherche de deux ans développera de nouvelles fibres de fourrure cultivées en laboratoire pour la mode de luxe.
Grande première : la kératine va faire l’objet d’une étude pour développer une fibre capable d’imiter une gamme de matières de luxe dont la fourrure. Cette collaboration vise à créer un produit entièrement nouveau qui aide à protéger la planète.
Pour maintenir et régénérer l’environnement, il est essentiel d’apprendre du monde biologique et d’explorer de nouvelles façons de travailler avec les micro-organismes et les systèmes vivants.
LVMH
Le conglomérat français, dont Fendi, et Central Saint Martins se sont engagés à développer la recherche dans le luxe régénérateur à travers leur partenariat. Ce tout nouveau partenariat avec l’Imperial College de Londres réunit l’expertise de son professeur Tom Ellis en biologie synthétique et du professeur Carole Collet de Central Saint Martins en biodesign, pour développer de nouveaux biomatériaux fonctionnels pour le luxe.
De quelle kératine parle-t’on?
Nos cheveux sont composés à 95% de kératine. Cette protéine naturelle protège nos cheveux contre les agressions extérieures comme la pollution, le séchage, les rayons UV ou l’eau de mer. C’est elle qui donne de l’élasticité, de la brillance et de la force au cheveu.
Mais il existe aussi une kératine animale et végétale. Dans le cas de la kératine animale, l’extraction se fait à partir de cornes et de sabots des animaux d’abattoirs mais aussi de plumes des volailles ou de membranes de coquilles d’œufs, par exemple. On obtient également de la kératine animale à partir de la laine de mouton ou d’alpaga.
S’il s’agit plutôt d’une kératine végétale ou “phyto-kératine”, elle est issue de protéines de blé, de soja ou de maïs.
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Crédit photo: site web de Fendi (manteau en renard).
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