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Transformer les déchets en or : l’ascension durable de Fruitleather

Les fruits ont la cote dans les alternatives naturelles au cuir! C’est le cas de Fruitleather Rotterdam, pilotée par Hugo de Boon et son partenaire Koen Meerkerk, qui se sont lancés dans un voyage remarquable pour transformer les déchets en valeur. Dans cette interview exclusive pour Pearls magazine, Hugo éclaire son parcours, la création de Fruitleather et ses aspirations pour l’avenir.

Hugo de Boon et Koen Meerkerk, les co-fondateurs de Fruitleather Rotterdam

Des Pays-Bas au monde de la durabilité

Originaire des Pays-Bas, le voyage de Hugo de Boon et de Koen Meerkerk dans le monde de la durabilité était fortuit. Leur entreprise, Fruitleather Rotterdam, est née d’un projet universitaire à l’Académie d’Art Willem de Koning en 2016. Le duo a été frappé par la quantité impressionnante de déchets de fruits sur les marchés locaux et a été poussé à trouver une solution. Visant initialement à créer des teintures naturelles à partir de fruits gaspillés, la découverte d’un matériau semblable au textile créé à partir du séchage de la pulpe de fruit les a propulsés vers la création de Fruitleather. Ce matériau innovant témoigne de leur engagement à réduire les déchets et à trouver des alternatives durables dans l’industrie de la mode.

Comment est né Fruitleather ?

Fruitleather représente un bond pionnier dans les matériaux durables, offrant une alternative au cuir principalement dérivée des déchets de mangue”, explique Hugo. “Cette initiative ne traite pas seulement le problème du gaspillage alimentaire mais offre également une solution viable à l’industrie du tannage du cuir, nocive pour l’environnement.”

Collaboration avec Saye

Une utilisation polyvalente : de la mode au mobilier

L’application de Fruitleather s’étend bien au-delà d’une simple alternative au cuir traditionnel ; elle s’est taillée une niche dans l’industrie de la mode. La polyvalence du matériau est évidente dans son utilisation pour la fabrication de sacs à main, de porte-cartes, de détails de baskets, et même dans le mobilier. 

“La composition de Fruitleather est de 76 pour cent de mangue mélangée à un liant naturel, de 14 pour cent de coton naturel, et d’un revêtement en PU à base d’eau à 10 pour cent.”

Chapeau en Fruitleather porté par le mannequin Joan Pepperoni

L’approche innovante de Fruitleather n’est pas passée inaperçue, menant à des collaborations avec des marques de mode telles que Saye, qui a intégré Fruitleather dans l’un de leurs designs de baskets. Quant à l’avenir, Hugo de Boon est enthousiaste à l’idée d’augmenter la production. Cette expansion vise à rendre Fruitleather plus accessible et à favoriser d’autres collaborations, assurant un impact plus large sur l’industrie de la mode et au-delà.

Photos : Fruitleather Rotterdam

Aller sur le site de Fruitleather Rotterdam

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